FERRARI 250 GT Pinin Farina 1958

Préparée Compétition, éligible aux plus grandes manifestations historiques


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La voiture offerte à la vente.

Historique du modèle

Une 250 GT compétition ou de route, à votre gré, comme à l'époque des 250 Tour de France et GTO.

(cliquez sur l'image pour la voir plein cadre).

 

C'est avec grand plaisir que nous proposons cette automobile à nos clients avertis, collectionneurs ou amateurs d'épreuves historiques. En effet, grâce à notre expérience et à notre position privilégiée dans le milieu des véritables passionnés, nous avons réussi à acquérir ce superbe exemplaire (que beaucoup convoitaient) et à le proposer à un prix très raisonnable.

D'après notre dossier, la voiture fut commandée neuve en 1958 par un client allemand. C'est un exemplaire de "Série 1", répertorié dans les registres officiels et dont les numéros frappés sur le châssis, le bloc-moteur et sur la plaque constructeur concordent, y compris le numéro de carrosserie Pinin Farina ("matching numbers"). Elle comporte d'origine le capot avant muni de la prise d'air très rare sur les coupés, repris du spider 250 PininFarina.

Elle fut acquise dans les années 70 par un garage Californien spécialisé dans les italiennes haut de gamme. Peu de temps après un journaliste et expert anglais (qui posséda aussi entre autres une 250 Spider California), la racheta et la conserva quelques années, avant de la céder à un autre collectionneur italien, en 1986.

Ce dernier la conserva près de vingt ans et ne céda pas à la spéculation des années 88-89, mais  lui offrit dans les années 90 une restauration approfondie chez le meilleur spécialiste Ferrari de Bologne, Autofficina Sauro. Cet atelier s'est rendu fameux pour avoir travaillé pour l'un des plus grands collectionneurs de Ferrari au monde, le suisse Albert Obrist, réputé pour le soin maniaque apporté à ses autos.

 

Le moteur de cette 250 GT, aux pipes d'admission libres et aux carburateurs de 40mm, est extraordinaire par sa beauté, sa puissance et sa sonorité.

 

Lors de sa restauration, le moteur et la boîte ont été entièrement démontés et refaits par Autofficina Sauro. De plus, le spécialiste de Bologne a également fait bénéficier cette voiture des perfectionnements techniques de la 2è série: notamment les culasses "Série 2" issues de l'expérience compétition de la 250 Testa Rossa avec les bougies placées à l'extérieur du V, les ressorts de soupapes hélicoïdaux. Les 4 freins sont ceux à disques de la série 2, en remplacement des tambours, ce qui améliore considérablement le freinage, et les suspensions sont équipées d'amortisseurs télescopiques Koni.

A noter aussi que le moteur bénéficie du montage de carburateurs Weber 40 DCL6 de 40mm (au lieu de ceux de 36) c'est-à-dire ceux des versions compétition telles que les Châssis Court ou les Testa Rossa, ainsi que de soupapes plus grandes et de diverses petites améliorations d'époque.

L'auto a reçu les équipements suivants: réservoir de sécurité avec ouverture rapide extérieure, harnais quatre points et sièges compétition, extincteur et coupe circuit, arceau de protection interne, points d'ancrage pour remorquage. De plus, dans un but d'allègement dans le cadre des règlements, les pare-chocs ont été démontés, et les vitres latérales et arrière replacés par des éléments en polycarbonate ultra légers, tous ces détails étant exécutés dans les règles de l'art (voir par exemple l'insertion parfaitement réalisée du bouchon de réservoir à ouverture rapide dans la carrosserie).

 

 

Cette auto a couvert seulement 4000 km environ depuis sa restauration. Elle est réglée de manière parfaite et son fonctionnement révèle toute la puissance du V12 tout alliage à deux arbres à cames en tête, au meilleur de son rendement.

Sous tous les aspects, les détails d'époque ont été préservés: aussi bien le volant en bois et aluminium - le modèle allégé et de petit diamètre des Testa Rossa - que le fini vermiculé du tableau de bord, les garnitures de portes et de toit, ainsi qu'il convient pour protéger la valeur historique d'une auto rare (351 exemplaires construits, probablement moins d'une centaine encore en existence).

Finie en rosso corsa et intérieur noir, cette voiture est fascinante par sa noblesse (voir historique) mais aussi par sa ligne générale basse et élancée, capot très long et cockpit court, avec la sobre agressivité qui signe les Ferrari de l'âge d'or. A cette époque les pilotes remportaient des victoires chaque dimanche, et rentraient ensuite sans problème par la route... C'est dans cet esprit que la voiture a été préparée : elle reste parfaitement utilisable (et avec quelles délices !) sur route et même en ville, tout en offrant l'état, les réglages et l'efficacité d'une mécanique prête aux épreuves historiques les plus exigeantes.

 

 

Elle a été conduite au cours des années 90 dans diverses manifestations et rallyes historiques (Targa Florio, San Remo, Rallye de l'Ile d'Elbe), sans aucun ennui et avec des résultats brillants, dont plusieurs victoires de classe.

Nous n'utilisons pas le terme "concours" car c'est une auto qui roule fréquemment, et n'a pas le côté intouchable d'un objet de musée qu'on craint de conduire. Au contraire, on peut vraiment se faire plaisir et monter les régimes pleinement pour utiliser cette horlogerie mécanique fabuleuse comme elle doit l'être. On se rend compte à son volant de ce qu'éprouvèrent les plus grands pilotes à bord de la Berlinetta Competizione Tour de France, techniquement presque identique: châssis long type 508D et moteur type 128D. Les voitures étaient d'ailleurs assemblées dans le même atelier de l'usine Ferrari.

 

Sur la 250 Testa Rossa (ci-dessus #0704) était monté le même célèbre volant bois aux branches ajourées présent sur cette 250 GT.

 

Du point de vue fonctionnement et performance, le V12 Ferrari ainsi préparé est royal : il délivre sensiblement plus que les 240 chevaux d'origine. Puissant et incisif, servi par la boîte 4 aux rapports assez courts, le moteur est parfait. Nous avons conduit la voiture à très vive allure: sonorité grisante, montées en régimes extraordinaires jusqu'à 7000 t/mn sans arrière pensée. La pression et la température d'huile, ainsi que la température d'eau sont imperturbables. La tenue de cap et la précision ferme de la direction sont exemplaires.

Posséder une telle automobile n'est pas donné à tout le monde ; on peut être fier de la conduire, car la connaître et l'apprécier montre une connaissance de l'histoire des plus grandes automobiles, un signe de goût et d'amour des belles mécaniques. Soulever le capot suscite toujours l'admiration des connaisseurs: ce V12, oeuvre d'art d'Enzo Ferrari et de Gioacchino Colombo a remporté rien moins que quatre fois la course la plus dure du monde, les 24 H. du Mans.

 

 

Le prix demandé est modéré par rapport à la rareté, à l'importance historique et à la qualité de cet exemplaire, rappelons-le en parfait état, et fait pour rouler en profitant de sa mécanique, à la différence de certaines autos de collection fragilisées par un entretien incertain. Les moteurs 250 ont une réputation justifiée de robustesse une qualité sur laquelle ont été bâtis les innombrables succès de Ferrari en course d'endurance.

 

Lorsqu'on considère les cinquante mille (!) Ferrari modernes construites, offertes en général entre 80 et 150.000 € en seconde main - mais dont la cote baisse avec le temps -, on comprend immédiatement l'augmentation régulière de la valeur des quelques centaines de  Ferrari "250" (ensemble des modèles) -  pièces de collection hautement recherchées et jalousement préservées par leurs propriétaires.

Nous estimons qu'il reste moins d'une centaine de coupés 250 GT PininFarina en état de circuler, dont vraiment très peu sont en parfaite condition comme celui-ci.

Sa valeur continuera de monter régulièrement: il est devenu difficile d'en trouver en très bel état, même au-delà de 150.000 €, alors que son prix de marché voilà environ deux ans était d'environ 70-80.000 €. Début 2004 à Monaco, un exemplaire était adjugé à environ 135.000 € frais inclus. Plus récemment, en décembre dernier à Gstaadt, un coupé 250 PF s'est disputé jusqu'à plus 150.000 €. Aujourd'hui, les rares exemplaires en excellent état sont proposés autour de 180.000 € et la côte de la revue de référence anglaise Classic Cars est à 200.000 £ (.

Cette hausse évidemment justifiée s'est donc accélérée, et cela confirme comme nous l'avions toujours indiqué, que ces modèles ont nettement franchi pour les beaux exemplaires, la barre des 150.000 €, pour se rapprocher bientôt logiquement des 250.000 € environ qu'il faut débourser pour acquérir une "Lusso".

Le même fondement historique vaut pour tous les modèles de la génération 250 GT et leur confère un prix de marché au-delà du million d'€ pour une SWB, et en hausse régulière pour les autres, qu'il s'agisse des Boano (200.000 € ou plus), Europa (300.000), ou 250 GT PininFarina. Celle-ci est le dernier modèle de cette génération mythique à pouvoir encore être acquis à prix raisonnable.

Prix / Price: Trop tard, déjà achetée / TOO LATE


 

Historique du modèle

 

La 250 GT Pininfarina est la version routière de la Ferrari 250 GT Berlinetta Competizione (dite "Tour de France"), issue de la 250 Mille Miglia, et qui allait donner naissance à la 250 GTO et à la 250 GT "Châssis court". Le même moteur équipa aussi les Prototypes 250 P et la première 250 LM.

La 250 GT Berlinetta Competizione dite "Tour de France" créée en 1956, contribua par ses innombrables victoires

à fonder la légende Ferrari. Ici un modèle 1958, dont la parenté stylistique avec le coupé PininFarina est

frappante: dotée du même châssis et du même V12, elle n'en différait que par quelques éléments du moteur.

Les améliorations développées par Ferrari pour la course se retrouvaient presque aussitôt sur les coupés de route.

 

Le Mans 63: monté en position centrale sur le prototype Ferrari 250P vainqueur, c'est ce V12 3 litres qui équipe cette 250 GT PininFarina...et les GTO.

 

Le coupé 2 places Pininfarina fut construit à 350 exemplaires et connut deux générations: la seconde série bénéficia d'améliorations directement issues de la compétition, notamment ressorts de soupapes hélicoïdaux permettant de plus hauts régimes, bougies implantées à l'extérieur du V, et freins à disques.

En effet, sur les Ferrari de cette époque les châssis et les blocs moteurs étaient communs aux voitures de course et de route, ainsi que la plupart des organes mécaniques, ce qui fonde en grande partie l'attraction irrésistible des Ferrari 2 places des années 50, quasiment identiques aux plus fabuleuses Ferrari de course. D'ailleurs, les pilotes conduisaient souvent leur voiture de course jusqu'au lieu de l'épreuve et en revenaient par la route, en un temps où il n'y avait pas de limitations de vitesse.

Bon nombre de 250 GT Pinin Farina ont également servi de base authentique à des reconstructions exactes de GTO, Tour de France et Châssis Court ("SWB").

Sur le stand Ferrari ci-dessous à gauche, deux 250 GT Pinin Farina, en version cabriolet et coupé, entourent la célèbre Berlinette Châssis Court. Toutes équipées du même moteur, cette génération de Ferrari 250 biplaces est un sommet de l'histoire de l'automobile. Parmi les innombrables victoires du moteur V12 "Colombo" 3 litres, citons le doublé vainqueur des Testa Rossa au Mans en 1960, le triplé en 61, et le quadruplé en 64...! Citons aussi 5 victoires à Sebring, 6 à Monza, 3 triplés consécutifs (!) au Tour de France, les titres de Champion du Monde Sport et GT... 

 

 

Une Ferrari 250 GT des années 50-60 est le pinacle absolu de la voiture de grand sport. Aucune mécanique n'a jamais pu contester cette domination mondiale.

Sa carrosserie racée est signée Battista Pinin Farina. D'une ligne basse, élancée, ce coupé est esthétiquement magnifique, avec ses minces montants de pare-brise, son pavillon court et léger, son allure de "cigare" profilé et élégant qui signe les voitures dont on rêvait et dont on rêve encore. Ce coupé biplace est propulsé par la merveille des merveilles, le V12 Ferrari 3 litres "Colombo", inscrit maintenant au sommet des chefs-d'oeuvre de l'histoire de la marque. Quarante-cinq ans après sa création, ce modèle est exposé en référence dans de prestigieux musées. Ci-dessus à droite une 250 GT PF au Chrysler Museum, collection Wade Fuller.

 

Maquette du Spyder 250 California classé 5è au Mans 59. Le génie de Ferrari et de Colombo permettait à une Ferrari 250 de route, à peine préparée, de telles performances dans la plus dure course du monde. Inconcevables aujourd'hui, ces exploits ont fait l'Histoire...

 

En termes financiers, ce modèle, par ses caractéristiques et sa rareté, peut être considéré comme un "placement de père de famille" (initié... ) car en examinant toutes les 250 GT Ferrari de cette époque, le Coupé PininFarina, qui est la toute dernière Ferrari 250 GT biplace encore accessible, ne peut que consolider sa valeur au-dessus du prix marché actuel.

 

Le Mans 1963 (à g.et au centre) et 1964: Ferrari s'apprête à une septième et huitième victoires avec ses V12.

Le 3 litres équipe la 250 P et la 250 GTO, tandis que le 3,3 l. est monté sur la 275 P.

A g. le pianiste Arturo-Benedetti Michelangeli devant sa 250 GT PininFarina.

A droite: première Présentation du modèle à Milan en Juin 1958.


 

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